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Sortir du placard [PV Amicia] - ABANDONNE
Alphonse De Villeneuve
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Alphonse De Villeneuve
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Lun 3 Mai - 19:21
Sortir du placard
Non mais. Littéralement. Bah oui non mais c’plus comme si j’avais besoin de faire un coming out du côté de la métaphore.
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NOTES
Yeh


Décidèment, rien de plus fun qu'une serpillière neuve.Serpillère neuve, pas serpillère Villeneuve attention a la subtilité du mot, la seconde ne s'observe que les lendemains de soirées.

Quelle ergonomie. Quelle précision dans l’exécution. Nettoie même les angles les plus difficiles d’atteinte et c’est dire. Finalement avoir brisé sur ta jambe la serpillère précédente (qui soyons claires, était plutôt mourante, sinon c’est elle qui t’aurait cassé en deux), dans le cadre d’une prestation carrément rock dans les bâtiments de cours, aura été une meilleure idée que ce qu’en pensait le reste du personnel. Aussi spectaculaire que rentable pour obtenir un nouvel outil de travail.

Puisque tu n’aimes pas faire des déchets, le manche en bois a été recyclé en jouet pour chien, et tu n’as jeté que la tête. Bref. Tout ça pour dire que tu es complètement en train de viber avec ta serpillère en l’utilisant d’un air ridiculement concentré comme si tu tournais une pub de voiture. Nettoyer les parties communes des dortoirs va donc te prendre un temps fou, heureusement que les élèves sont en charge de leurs chambres respectives sinon tu serais encore là demain matin. Et le surlendemain matin aussi.

Ce serait dommage de trop traîner puisque tu as prévu une soirée karaoké avec Paulia donc tu t’es fait hy-per belle ce midi, pour filer après le taf. Tes yeux sont finement maquillés de fard à paupières légèrement doré, appuyé d’un trait d’eye-liner le tout agrémenté d'un rouge a lèvre mate et foncé plutôt discret. Bien sûr, tu portes LA robe à fleurs à l’origine de nombre de vos affrontements vestimentaire (parce qu’elle est jalouuuse que tu l’aies eu, bim), et qui s'accorde très bien avec tes bottes Dr. Martens.

Cependant, comme dirait l’autre… c’est qui cet autre en question d’ailleurs ? Non parce que tu t’es toujours demandé s’il était de la famille comme ton père emploi souvent l’expression. Bizarre qu’on ne te l’ait pas présenté.



Comme dirait l’autre, une journée aussi paisible et organisée manque d’entropie aux vus de ton quotidien, et l’entropie c’est le rayon de ton pouvoir. Et s’il est bien pratique de ne pas avoir à nettoyer les appartements des élèves, ce n’est pas pour autant que tu ne vas pas te retrouver à l’intérieur.

Eh oui Jamy, ou Alphonse, ou Robin, ou Victor comme tu préfères vu que tu as un peu trop de noms à ton propre goût : tu glitches. Comme d’hab quoi. Ta magie est à ton image, un immense yolo qui n’en fait qu’à sa tête et qui décide que tu vas atterrir dans le noir sans ta fabuleuse nouvelle serpillière et surtout sans comprendre ce qu’il vient de se passer.

« Ehbahsuper. Ils ont coupé la lumière ? »

Non attends.

Tu tâtes autour de toi. Hummm… C’pas un mur porteur, c’est un caisson de bois ça. Quel expert.e.

Et ça, c’est QUOoooOooI ? Ah un cintre. Oui, mais il était super froid, ça t’a fait peur. Par déduction ce qui est gravement dans ta tronche est clairement du tissu. Tu estimes les dimensions du lieu pour confirmer l’hypothèse. 40 cm de profondeur, 50 cm de largeur, et une hauteur de tu-sais-pas,-mais-moins-d’un-mètre-soixante-quinze-c’est-sur.

La partie penderie des placards qui sont fournis aux élèves. Eh bah. Top. Un lundi quoi. Oh non. Comment est-ce que tu as pu te mettre en tête « Les lundis au soleil », alors qu’il n’y a PAS de soleil ?

Tu commences à fredonner la chanson tout bas en réfléchissant. Bon, il s’agirait de sortir de manière respectueuse de la propriété.

Tu n’as aucune gêne de façon générale. Non seulement parce que tu as toujours été comme ça, mais aussi parce que le fait d’atterrir absolument n’importe où n’importe quand t’a vite vacciné sur le sujet. Rares sont les choses qui te paraissent étranges ou gênantes aujourd’hui. Mais autant tu t’en fous de tout, autant les autres non et tu le sais (parfois). Alors quand tu t’incrustes chez eux, tu essaies à ta façon de faire gaffe à leurs vies privées (parfois aussi).

Tu repères le côté des battants et te mets dos à lui pour que quoi qu’il se passe dans les minutes à suivre, si on ouvre ce placard, tu puisses pleinement et uniquement contempler l’inertie du bois qui le compose.

Bon. On y est presque. Tu t’éclaircis la gorge puis t’annonces.

« Helloooo. Alors. N’ait pas peur ce placard ne parle pas, mais en fait, tu vas rire, je viens d’atterrir dedans. Félicitations tu as gagné un agent d’entretien à ton inventaire. Bon, pas d’inquiétude, c’est accidentel, du au contrecoup de ma magie et c’est rien de dangereux. Tout est sous contrôle, une unité maîtrise la situation. »

Ayé, le sujet est désamorcé, fiou, qu'elle émotion. Tu fais un geste de main pour reprendre la parole d’un air de dire que tu enchaînes, mais tu te rappelles que de toute façon tu es enfermé.e dans une penderie. Donc tu finis juste par t’appuyer sur le mur.

« En fait l’unité spécialisée c’est genre, moi, mais j’aimais bien la formulation. Anyway, je voudrais juste savoir quelques petits trucs pour éviter les situations trop cheloues : 1. Est-ce que je peux sortir ou là c’est un peu tendax Max ? 2. Si oui, est-ce qu’il y a quelqu’un ? »

Tu plisses les yeux un instant. Les questions, c’était pas dans l’autre sens ? Hmm. Nan, mais au pire inconnu.e du placard en bois comprendra bien. Le sens des choses est tellement relatif à notre propre interprétation que tu juges inutile de corrigé.

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Amicia S. Faversham
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Lun 3 Mai - 23:09


Sortir du placard


ft Alfonse


Enfin la fin des cours. Je n'en pouvais plus, fatiguée comme j'étais à cause de mon nouveau traitement contre mes insomnies. Je m'étais bien trop habitué à mon ancien, d'où le fait que je dormais aussi mal. Aussi, mon nouveau psychiatre avait décidé de réajuster mon traitement, me proposant un nouveau médicament en parallèle de l'ancien pour assurer une transition. Et je devais dire qu'il était efficace, je dormais beaucoup plus que d'habitude et faisait presque, je disais bien presque, des nuits complètes. Par contre ces médicaments avaient un contre coup peu désirable, me rendant plus fatiguée qu'à l'accoutumé ce qui était paradoxale car je dormais plus (mais d'après mon médecin c'était normal), et aussi me rendant un peu plus à fleur de peau.

Une fois dans mon appartement, je filai directement dans la salle de bain pour prendre une douche et me changer, me sentant poisseuse après m'être autant concentrée pendant mes cours de pratique de la magie. Je commençais à m'améliorer mine de rien et les exercices de bases commençaient à venir peu à peu, bien que ma magie restait toujours incertaine. Mais j'avais décidé de la manipuler plus à l'instinct et de moins me prendre la tête, ce qui finalement s'était avéré gagnant, du moins jusqu'à maintenant.

L'eau chaude me fit du bien, calmant mes nerfs un à un, balayant la crasse d'un seul coup. En sortant de ma douche, je me sentais mieux, plus calme et plus en forme. J'allais pouvoir attaquer ma session de révision tranquillement avant d'aller probablement chanter un peu en salle de musique, ou jouer du violon, suivant mes envies. Je pris le temps de me sécher tout en fredonnant des chansons d'Imagine Dragon que j'avais dans la tête. Puis j'appliquai ma crème sur mes bras et mes jambes zébrées de cicatrices avant d'enfiler mes sous vêtements. Je laissais mon uniforme dans la salle de bain et rejoignis ma chambre en petite tenue, sachant que mes coloc n'étaient pas encore rentré : j'étais seule pour le moment.

Et alors que je me dirigeai vers mon placard pour prendre une robe tout en secouant mes cheveux humides d'une main pour les faire sécher un peu, et en fredonnant Birds, j'entendis une voix masculine retentir du placard. Je me figeai d'un coup au milieu de ma chambre, tétanisée. Je n'avais pas rêvée, j'avais bien entendu quelque chose non ? La voix continua, m'avertissant qu'il s'agissait d'un agent d'entretien qui avait atterrit par hasard dans ma penderie, du à un contre coup de sa magie. Mais comment pouvait-on atterrir dans une penderie par hasard ? Ca n'avait aucun sens ! J'étais en plein cauchemars, est-ce ça ? Ou alors me faisait-on une blague ? Franchement Sora, ce n'était vraiment pas drôle du tout, surtout vu la tenue dans laquelle je me trouvais.

La voix repris pour me poser deux questions : savoir s'il y avait quelqu'un et si je n'étais pas dans une position fâcheuse. Ce n'était clairement pas la voix de Sora, et limite j'aurais préféré que ce soit lui. Enfaite non, je crois que j'aurais préféré qu'il n'y ai personne, surtout que je me trouvais bel et bien dans une position délicate. Ah ! Que faire ? Pas de panique, pas de panique, ça va aller Amicia, ça va aller... Tu vas trouver une solution, il y a toujours une solution.

- Ne sortez surtout pas, je ne suis absolument pas présentable.

Je me mis alors à réfléchir à un moyen de m'en sortir. Mais je n'avais rien sous la main pour me couvrir. Mes vêtements pleins de sueur étaient restés dans la salle de bain et hors de question que je les remettent après m'être douché. Je n'avais pas non plus ma serviette qui était trempée et séchait dans la salle de bain... Bref, à part ma couette, je n'avais rien, et honnêtement, je n'avais pas très envie de m'emballer dans cette dernière. Il me fallait une autre solution d'urgence.

Bon, respirons un bon coup et analysons la situation calmement. Il y a une personne dans mon armoire. Il y a une personne dans mon armoire ! Mais comment me suis-je retrouvée avec une personne dans mon armoire ? Et si c'était un pervers se faisant passer pour un agent d'entretien venu pour installer des cameras et faire du voyeurisme ? Non, je me faisais trop de films, nous étions à Leoska, pas dans un reportage glauque. Ici les gens ne faisaient pas de telles choses, si ? Aller, courage, ça va le faire.

Il y a une personne dans mon armoire et j'étais en petite tenue donc si elle sortait et me voyait comme ça, bonjour la gêne. Surtout que visiblement, c'était une voix d'homme et personnellement je n'avais pas trop envie d'exposer mon corps presque nu aux yeux d'un homme, avec ma poitrine généreuse, mes hanches plutôt larges et surtout, oui surtout, les marques de mes anciennes brûlures qui parcouraient l'entièreté de mes bras et mes jambes. Psychologiquement, je n'étais pas encore prête à les montrer celles la. Déjà qu'Eden avait vu mes jambes... Une personne mais pas plus.

Bon, pas de panique, voyons les possibilités qui s'offraient à moi. Déjà, pour commencer, la personne avait l'air de vouloir coopérer et ne pas se retrouver dans une situation embarrassante sinon elle n'aurait pas demander gentiment si elle pouvait sortir. Donc je pouvais compter sur sa coopération et sa discrétion. Ensuite, je ne pouvais malheureusement pas demander de l'aide pour la virer de là. Mais je ne pense pas que j'avais besoin de renfort pour le gérer, au pire j'avais ma magie pour me défendre au cas ou les choses tourneraient mal. Ce qu'il me fallait avant tout c'était un vêtement capable de couvrir l'entièreté de mon corps... Mais oui ! Ma robe blanche qui se trouvait... dans le placard. Bon ! Et bien testons la gentillesse de cet intru.

- Croyez-vous que vous pouvez m'attraper ma robe blanche ultra longue qui se trouve dans ma penderie et me la donner s'il vous plait ? Sans regarder évidement.

N'empêche, comment faisais-je pour me retrouver dans les pires situations moi ? Je voulais juste prendre une douche, m'habiller et aller réviser et voila que je me retrouve avec un inconnu dans mon dressing. Mauvais karma quand tu nous tiens... Il allait vraiment falloir que je trouve un moyen d'améliorer mon karma, en faisant de la méditation ou je ne sais quoi, car je commençais à ne plus en pouvoir. J'étais déjà fatiguée, pourquoi est-ce que la vie avait décidé d'en rajouter encore ? Comme si je n'avais pas assez de problèmes à gérer comme cela... Bon, un fois que j'aurais enfilé cette robe, ça ira mieux, je pourrais alors le mettre à la porte et ça sera comme si rien ne s'était passé. Je n'avais donc pas à m'en faire plus que ça. Il me fallait juste cette robe à présent.


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Alphonse De Villeneuve
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Mer 5 Mai - 22:34
Sortir du placard
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Inconnu du placard, AKA, Inc. Duplac, comme tu adore l’appeler depuis 0.5 seconde, n’est pas présentable donc tu vas devoir patienter. Tu sais, « Patienter », cette aptitude à se maîtriser face à une attente.

Ah ben. Bon. Bah. Y’a qu’à faire comme ça.

À la surprise de tout le monde, tu n’aimes pas poireauter. Mais tu aimes bien les poireaux par contre. Attends, mais, ça n’a rien à voir ? Oh non ça ne fait que quelques secondes qu’on t’a signifié d’attendre et c’est déjà la fin des poireaux. DES HARICOTS. C’est bien ce que tu dis, la situation va être compliquée.

Tu lâches un soupire pendant que Inc. Duplac reste silencieu.x.se, tu passe de pied droit en pied gauche, puis regrette parce que tu as toujours la nuque pliée pour pouvoir rentrer dans la penderie. Donc tu t’occupes les mains n’importe comment. Notamment en tressant les manches des vêtements entrent-elles pour faire des grandes nattes de tissus. Puisque tu es dans l’obscurité, tu accroches les éléments au pif et tu as globalement emmêlé la majorité de ses habits. Pas une seule seconde tu te dis que ça pourrait être énervant pour la personne à qui ils appartiennent et qui ne t’a certainement pas invité à squatter son placard aukalm. C’est juste machinal.

« Croyez-vous que vous pouvez m'attraper ma robe blanche ultra longue qui se trouve dans ma penderie et me la donner s'il vous plaît ? Sans regarder évidemment. »


Sans regarder la robe ? Mais tu es déjà dans le noir, ça n’a pas de sens. Aaah c'est probablement une blague, bien vue ! Chapeau l'artiste.

Tu notes pour toi même que la voix de l'inconnue est vachement jolie d’ailleurs. Tu fronces les sourcils dans un instant d’intense réflexion. Tu ne l’as pas déjà entendu ? Si ? Non ? Hmm. Difficile à dire. Peut-être que c’est une personnalité publique que tu suis sur les réseaux sociaux, qui sait. Ou juste une impression. En tout cas, heureux de pouvoir rendre service, tu réponds avec enthousiasme.

« Yes sir ! »

Alors, alors. Bon tu ne voies pas les couleurs et les formes donc c’est la giga lose pour identifier précisément la robe. Tu es obligé de tester les vêtements pendus au toucher pour estimer leurs longueurs. Et tant mieux ! Tu adores toucher toutes les textures de tissus quand tu en croises, tu étais infernale avec ça dans les magasins. Tu ne peux pas t’en empêcher. Les boutiques te manques un peu pour ça.

Hmm attends ça c’est vachement long ça.

Tu tends en dehors du placard un cintre auquel est suspendu un tissu interminable, sans regarder.

« Tadaaaaaaaaa.
- Non, je suis désolée, mais ce n’est pas ça. Normalement elle est rangée plus vers ma droite. »

Ah. Bon. Dommage. Try again ! À vrai dire une robe sans col ni manche ça t’étonnais dans une garde-robe classique, mais tu trouvais le concept de drapé intéressant.

« C’est une longue robe, la plus longue que j’ai, en mousseline
- Comme la purée ? »


Victime du marketing de ce siècle que tu es, les "lundis au soleil" sont immédiatement remplacés par la pub de la purée mousseline qui tourne en boucle dans ta tête.  

Question existentielle mise à part, tu te mets au boulot en fredonnant doucement. L'info importante sur la longueur a été complétement éclipsé mais tu as au moins le reste. Enfin.

Puisque la droite et la gauche sont des concepts tout à fait relatifs qui changent selon le côté où on se trouve et l’heure de la journée, tu cherches évidemment à gauche. Sa gauche. Ta gauche ? La gauche de qui ? Ah bah c’est ce que tu disais c’est impossible à suivre. Tu déniches effectivement de la mousseline dans cette direction.

« Non toujours pas, normalement si je ne dis pas de bêtises, elle doit être un peu plus à droite encore.

Mais. Tu t’es super bien concentré.e sur la droite (la gauche) pourtant, tu devrais trouver. Mystère, mystère. Tu suspectes un objet enchanté, genre un machin qui, quoi que les gens fassent, sera ignorer. Hyper utile pour cacher quelque chose, super pas pratique pour un vêtement.

« Mais y'as pas de trucs fluffs à droite. Ah si ! Ça c'est rigolo. »


Tu lui tends un long pan de tissus HYPER DOUX on dirait du cachemire c’est super agréable. Un sourire sonore te parvient. Ah, iel est p't'être pas hyper convaincu par le choix via fluffness. Ou est juste fatigué, mais tu ne voies pas comment tu peux localiser sa robe plus vite dans TOUS ces vêtements, dans le noir. Et puis tu as déjà évincé ceux de gauche (droite), et ceux aux manches tressés parce que ce serait dommage de les défaire. Non vraiment tu es sur que vous y êtes presque.

« Non, ça c’est une robe de soirée. Bien, autre idée, vous fermez les yeux, j’ouvre le placard, je prends moi-même ma robe, je referme le placard et je vous dis quand je suis présentable. Est-ce que ça vous va ? »

Inc. Duplac doit avoir un sacré sens du style pour autant insister pour mettre CETTE robe. Toi-même fashion victim, tu ne peux que comprendre son choix catégorique. D’autant qu’il y a des jours à tels vêtements, telles textures, c’est important de respecter.

« Okeeeey comme tu pref. Je suis contre le mur t'inquiète paupiette. Enfin pas le mur, mais... »
tu toques contre l’armoire « ...Contre ça, là. Le bois. Mais pas dans le sens miniforêt. Mais sinon je peux tout te filer hein. »

Afin de cesser de te casser le dos, tu t’es accroupie face à la paroi, yeux fermés et tu attends en te balançant que la personne vienne chercher sa robe. D’ailleurs tu lae genre au neutre depuis tout à l’heure, mais il serait judicieux de demander à la personne directement.

« Ah d’ailleurs, c’est quoi tes pronoms ? »

Sur ce, tu continues de te balancer avec régularité, tout en fredonnant. Une manière comme une autre d’attendre et de te sortir la chanson de la publicité de la tête. Sauf que tu la mixes avec tout ce qui passe à l'esprit comme « J’aimerais bien sortir de-ce-placaaard, même si je suis quasi sûr de ce qu’il y a dedaaaant ». Puis les paroles se randomisent au fur et à mesure parce que tu ne connais que cette partie de la pub. L’air aussi, et tu expérimentes plein de vocalises dessus, c’est joli, c’est juste hyper dommage que ce soit cette chanson.


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Amicia S. Faversham
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Mer 12 Mai - 15:37


Sortir du placard


ft Alfonse


Décidément, c'était un enfer juste pour récupérer ma robe. Après, le pauvre, il n'y pouvait rien, enfermé dans le noir comme il était. J'avais essayé de l'aider au mieux mais on était toujours servi mieux que par soit même, aussi avais-je cessé de le torturer pour me servir moi-même. Il n'empêche que maintenant que j'avais retrouvé mon calme et que je prenais attention au son de sa voix, elle me disait quelque chose... mais quoi ? Mystère. J'avais entendu tellement de voix différentes dans ma vie lors de tant de soirée qu'à la fin je mélangeais tout. Mais je devais avouer que celle-ci en particulier titillait ma mémoire.

Bon, visiblement, l'homme du placard était d'accord pour me laisser prendre ma robe sans regarder. Il n'empêche que c'était extrêmement gênant comme situation, je devais faire entièrement confiance à un inconnu pour pouvoir prendre un vêtement dans mon placard. Il fallait que je calme mes nerfs, tout allait bien se passer, surtout qu'il avait l'air adorable et serviable rien qu'au timbre de sa voix, donc pas de soucis à se faire. Je restais cependant à distance et décidai d'employer ma magie pour ouvrir la porte de l'armoire et de saisir rapidement la robe en question mentalement avant de la faire venir à moi par la voie des aires. Cependant, à ma plus grande surprise, d'autres vêtements suivirent, se trainant sur le sol derrière ma robe. J'eus comme une absence, me demandant ce qu'il se passait. Mais très vite, la voix chantante du jeune homme me sortit de mes pensées et je fermais le placard d'une poussée mentale.

Qu'est-il arrivé à mes vêtements ? J'examinai alors le joyeux bazar qui c'était passé durant ces dernières minutes : quelqu'un, et je soupçonnais fortement le jeune homme, venait de tresser les manches de mes vêtements ensemble. Non mais quel bazar ! Oh et puis non... Pas ma robe en soie hyper fragile... Ok pas de panique, déjà il fallait enfiler ma robe. Je réussis tant bien que mal à la dénouer de toutes les autres, essayant de me dépêcher, consciente que mon invité surprise se tenait dans une position des plus délicate, tout en chantant des paroles loufoques sur un air que je ne connaissais pas. Cependant, il avait une très jolie voix et chantait de manière juste. Mais il m'avait posé une question à laquelle je me devais de lui répondre, bien que je ne comprenais pas trop pourquoi il parlait de pronom au lieu de prénom... Aussi décidais-je de répondre à la question des prénoms :

- Amicia Faversham, et vous ?

Voila, j'avais enfin récupéré ma robe. Je posai les autres soigneusement sur la chaise à côté de moi puis enfilai en toute hâte mon vêtement protecteur qui allait en un instant cacher mes affreuses cicatrices grâce à ses manches longues et sa jupe volante qui m'arrivait jusqu'aux chevilles. Bon, le décolleté, on repassera, lui il mettait plus en avant ma poitrine qu'autre chose, mais pour cacher le principal défaut de mon corps, c'était le premier vêtement auquel j'avais pensé.

- Beh. Drôle de pronoms. C'est marrant parce que je connaissais quelqu'un qui avait un prénom qui ressemblais genre Amélia Fervertake je crois. En dîner d'affaire mais ça daaate, j'avais pas tout compris.

Je fronçais les sourcils alors que je me débattais avec la fermeture éclair sur le côté pour fermer cette robe. Ah donc il ne me demandait vraiment pas mon prénom mais plutôt mes pronoms ? Dans le sens pour savoir si j'étais une femme ou un homme ou... autre chose ? Vraiment bizarre comme demande, c'était bien la première fois qu'on me posait ce genre de question. Après, peut être que la personne dans le placard avait une voix d'homme mais se définissait par un autre genre... qui sait ? Par contre sa remarque ensuite à propos de la rencontre d'une personne qui portait presque mon prénom me fit bizarre. Couplé à cela que sa voix me disait de plus en plus quelque chose... Mon instinct me poussait à croire que la personne qui se tenait dans mon placard n'était pas un inconnu. Mais il ne me laissa pas réfléchir plus longtemps, enchainant :

- Mais du coup les accords sont au neutre ?

Que répondre à cela ? Je fronçais les sourcils, haussant légèrement les épaules. Ça ne s'entendait pas à ma voix que j'étais une femme ? J'espérai que si tout de même, ou alors je me ferais vraiment du soucis pour ma voix de soprano. Du moins si les accords désignaient bien les pronoms il ou elle, ainsi que tous les le ou la, les é ou ée et ainsi de suite, parce qu'ils parlaient d'accords de musiques... Non, ça n'avait aucun sens les accords de musique, c'est totalement absurde. Je finis par répondre, un peu perdue par sa question :

- Vous pouvez tout mettre au féminin. En attendant, ça y est je suis prête...

A présent que j'étais habillée, j'allais enfin pouvoir découvrir qui se cachait dans mon armoire depuis tout à l'heure. D'un geste de la main je dégageai mes cheveux humides dans mon dos et m'approchai de la porte, le coeur battant à tout rompre dans ma poitrine, à la fois stressée et impatiente de découvrir qui était l'énergumène qui se perdait et chantait dans ma penderie, tout en prétendant connaitre une personne avec un nom proche du miens et avec une voix qui ravivait de plus en plus ma mémoire. Je finis par poser mes deux mains sur les poignées et ouvrit en grand. Se tenait à l'intérieur un jeune homme accroupit parmi mes robes. Je me reculai pour lui laisser la place de pouvoir sortir, le dévisageant. Il mit cependant un petit temps à comprendre qu'il pouvait enfin s'extirper de là mais lorsque ce fut chose faite, quelle ne fut pas ma stupeur en découvrant l'identité du jeune homme.

- Alphonse ? Alphonse de Villeneuve ? Est-ce bien vous ?

Je le regardai de la tête au pied, le dévisageant. Ces yeux, ce sourire, ces pommettes, ces cheveux mit sur le côté... Il n'y avait aucun doute, c'était bien l'homme que m'avait présenté mon père des années plus tôt, lors d’une soirée. Alphonse de Villeneuve, fils d’Alberic de Villeneuve (un bijoutier de renom) et qui était considéré comme un bon parti aux yeux de mon père, étant censé reprendre l’affaire familiale.

J’avais gardé un bon souvenir de cette rencontre. Alphonse était dans mes souvenirs un jeune homme sans prise de tête, très naturel et toujours plein de bonne humeur et de joie de vivre. Cette soirée-là m’avait fait comme une bouffée d’air frais a milieu de ma petite vie. Pour la première fois, j’avais eu l’impression d’avoir un ami, du moins quelque chose qui s’en approchait de près ou de loin. Si bien que j’avais malgré moi gardé ce jeune homme dans ma mémoire, bien que je savais que j’avais très peu de chance de le revoir par la suite, et encore plus lorsque je m’étais enfuie de chez mon père.

C’était pour ça que ça me faisait bizarre de me retrouver nez à nez avec lui. Pour commencer, j’avais faillit ne pas le reconnaitre. Il était vêtu d’une robe extravagante (oui, une robe, moi-même je n’arrivais pas encore à réaliser, mais bon pourquoi pas, chacun portait bien ce qu’il veut), de bottes et d’un maquillage plus féminin qu’autre chose. Ça ne lui allait pas si mal en réalité, mais je n’arrivais juste pas à m’y faire, l’ayant toujours avec un costume hors de prix et avec un look plus masculin. Et surtout : que faisait-il à Leoska ? Etait-il mage lui aussi ? Et bien d’après ses dires, oui, car il s’était retrouvé dans mon placard par inadvertance à cause d’un contre coup. Mais alors comment se faisait-il que…

Plusieurs choses firent alors sens dans ma tête : les Villeneuve étaient des amis de ma mère, elle-même une mage, avant d’être des partenaires commerciaux avec mon père. Donc ce n’était pas si illogique que les de Villeneuve comportent des mages au sein même de leur famille. Et personne ne m’en avait jamais parlé pour préserver le secret, ou parce que personne n’en avait vu l’utilité. Après tout, cela m’aurait-il servi à quelque chose de savoir qu’Alphonse était un mage ? En vrai, oui, ça m’aurait permis de me sentir moins seule à la mort de ma mère, et de profiter de conseils de la part de sa famille si celle-ci comportait plus de mage qu’uniquement Alphonse, car je devais avouer que lorsque ma mère avait disparu, je m’étais retrouvé seule à affronter ce monde cruel.

Je ne pus malgré tout m’empêcher de lui poser la question pour en être sure et certaine :

- Et que faites-vous à Leoska ? Etes-vous mage vous aussi ?

En tout cas ça faisait du bien de voir un visage amical ici. Certes, entre Alphonse et moi il n’y avait rien et il n’y aurait jamais rien, mais nous nous entendions bien malgré tout et, même si à l’époque nous n’en avions pas eu l’occasion, il y avait vraiment moyen que nous devenions amis si nous prenions le temps de nous connaitre un peu mieux.


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Sam 15 Mai - 0:04
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Ah ! Accord féminin, la réponse cette fois-ci est simple, il faut croire qu’il y avait eu un quiproquo dans l’histoire. En même temps se faire comprendre au travers de trente-huit tonnes de vêtements, une paroi en chêne massif renforcé d’une épaisseur égale au quotient de ton exagération, sans rire, ce n’est pas évident. Non pas sans galère dans cet espace étroit, tu commences à te retourner lorsqu’elle dit être prête, mais elle atteint le placard avant que tu ne l’ouvres. Les deux battants claqués (comme ton humour), tu rencontres finalement l'hôte de cette chambre. Attends. Analyse la situation.

Port altier, bouille kyute, robe du style absolue, et cheveux longs à l’infinie.

OH.

WHAT A SURPRISE. U HERE. TANGLED IS IN THE LEOSKA. TU VAS ENFIN POUVOIR LUI DEMANDER SON SHAMPOING.

Tu pousses un cri de hype en sortant avec enthousiasme. Elle semble toute aussi surprise que toi, elle est seulement plus mesurée et le formule en demandant la confirmation de ton identité plutôt qu’en hurlant sa joie. Mais tu es bien Alphonse de Villeneuve et elle est bien Amicia Faversham. Woaw tu as l’impression de prendre un coup de vieux alors que ça ne fait que quelques années.

Le père Faversham cherchait des partis arrangeants pour sa famille et avait fait une proposition à la tienne. Grand amoureux de la sociabilisation, tu n’es jamais contre le fait de rencontrer de nouvelles personnes, mais pour te faire… des potes. Ce qui n'était pas le but de cette rencontre, mais tu voyais les choses comme ça et c'est précisément comme ça qu'elles se sont finies.

Le feeling amicale était bien passé donc… Tu es franchement content de la recroiser après touuuuuut ce temps. Ça fait beaucoup de « u » parce que beaucoup de temps même s’il n’y a pas de U dans « temps ».

Elle enchaîne en te questionnant pour savoir si tu es mage alors tu te retiens quelques secondes de plus de lâcher la pipelette en toi en sautillant sur place.

Elle a fini ?

Ok.

« AMICIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIA VIELLE BRANCHE, COMMENT Y VAS ? WOHOYOY t’as pas changéééée toujours aussi swaggé, et toujours des robes chanmé. Big fan. Wah non, mais si je m’attendais à te voir ici Amyyyyy. » Tu as pris une sorte d’accent anglais un peu étrange pour prononcer ce surnom, mais soit. « Wait, je peux t’appeler Amy ? Anyway. J’aurais parié sur beaucoup de choses, mais pas là-dessus sérieux ! Je veux dire, te retrouver ici. Enfin non parce que j’aurais pas parié parce que mdr je perds toujours justement, mais quand même genre le fils Fleury j’avais eu des doutes, mais alors toi pas du touuut. Comment chuis contente de te voiiiiiir ! »

Comme tu n’as malheureusement aucun respect pour la bulle personnelle de tes congénères, tu ne lui demandes pas son avis avant de lui faire un big hug de retrouvaille. Il serait vraiment temps que quelqu’un t’explique qu’avoir l’accord des autres avant de se taper l’incrust’ dans leur espace perso n’est pas optionnel.

Deux secondes plus tard, tu t’es éloigné d’elle pour répondre à ses questions en face to face un peu plus conventionnellement. Tu commences par soulever élégamment les bords de ta robe pour faire une révérence digne de ce nom.

« Ewi c’est bien moi, enfin tu t’en doutes, je pense, vu que j’ai dit “Amicia vieille branche”, je parlais pas de sapin, juste du fait qu’on se connais. »

Précision somme toute, pas importante. Mais tout précisé est plus fort que toi vu que tu ne comprends jamais rien. Tu apprécierais bien que les autres fassent de même, d'ailleurs.

« Et oui ! Je suis… Hmm. »

Non c’est trop nul de le dire comme ça. Donc tu vas faire un truc plus stupide et spectaculaire. Tu te projettes dans la salle d’en face qui doit être la pièce commune et hop !

Plus là.

Mais pas dans la pièce commune non plus. Oups. T’es jamais précise en même temps, tu t’attendais à quoi ? Bon, ça doit être la chambre d’um de ces colocs. Tu en sors rapidement, reviens vers la porte de la chambre de Amicia, reconnaissable grâce au bruit.

« Tadaaaaa ! So spectaculary. Recommended by trip Advisor. Acclaimed by critics. »

Manière plus illustrée de dire que oui, tu es un mage. Tu lui souris en refermant la porte, curieuxse comme une fouine. Après tout Amicia n’était sans doute pas là pour rien, donc ça t’intéresse de savoir, a minima quelle est sa magie. Parce qu’elle est probablement mage du coup. Ou peut-être pas. Bref, bref, bref. Tu veux des news.

« Et toi ? Qu’est-ce que tu fais làààà ? Do you have any supapowa? »


P’t’être que c’est une mémoire eidétique ? Ou un charisme de ouf guedin ? OU PEUT-ÊTRE DES CHEVEUX MAGIQUES, TROP COOOOL.

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Dim 16 Mai - 16:07


Sortir du placard


ft Alfonse


J'avais oublié à quel point Alphonse de Villeneuve était un garçon... énergique. Beaucoup trop énergique. J'avais accepté son étreinte sans la lui rendre, plus surprise et peu habituée qu'autre chose. Quant à son flot de paroles, mon cerveau essayait tant bien que mal de suivre le rythme, essayant de comprendre tout ce qu'il me disait, sans trop de succès : trop d'abréviations, d'anglicisme et de mots que je n'avais jamais entendu auparavant, le tout prononcé à une vitesse... Bref, toutes ses paroles firent une belle tambouille dans mon esprit. Au moins j'avais compris qu'il était heureux de me voir et c'était le principal j'avais envie de dire.

D'ailleurs, moi aussi j'étais contente de le voir. J'avais l'impression qu'un bout de passé m'avait suivit jusqu'ici et ça me réconfortait, l'impression d'être moins seule dans cette immense école. Certes, à présent j'avais des amis et je n'étais plus du tout seule, mais je ne serais comment vous expliquer la chose, mais en cet instant j'avais comme l'impression d'avoir un membre de ma famille qui m'avait rejoint ici. Je n'avais vu Alphonse qu'une seule fois de ma vie, je le connaissais à peine, mais cette soirée passée tous les deux nous avait bien rapproché. Et c'était un de Villeneuve, le fils des amis de ma mère. Donc d'une certaine manière, il faisait partie de ma famille, un peu comme un cousin éloigné que je n'avais vu que très peu de fois. Du moins c'est le sentiment que j'avais en cet instant et cela soulagea mon cœur.

Pour répondre à ma question a propos de ses pouvoirs, le jeune homme finit par disparaitre d'un seul coup, comme ça, pouf ! Je le cherchai autour de moi rapidement et finit par entendre du bruit venant des pièces voisines jusqu'à ce qu'Alphonse ne revienne par la porte dans ma chambre. Je haussai un sourcil, intriguée, puis affichai un sourire, amusée par ses propos. Il pouvait donc disparaitre et réapparaitre dans une autre pièce... la téléportation donc. Voilà qui était intéressant comme pouvoir ! Avec ça, j'aurais pus m'enfuir de chez mon père si souvent... Plus aucune porte n'aurait pus me retenir. Mais à présent je comprenais mieux comment il avait atterri dans mon placard : surement une erreur d'aiguillage de la part de son pouvoir : celui-ci devait parfois cafouiller de temps à autre.

Il finit alors par me demander ce que je faisais la et si j'avais un super pouvoir. Il fallait que je lui en mette plein la vue pour rendre mon pouvoir aussi intéressant que le sien. La télékinésie était un pouvoir très pratique sur des tas d'aspect, ma mère m'avait expliqué qu'à terme je serais probablement capable d'ériger des murs capables d'arrêter n'importe quel objet, ou de projeter des vagues d'une force inouïe, envoyant valdinguer tout ce qui se trouvait autour de moi. Mais pour le moment, j'étais tout juste capable de diriger quelques objets en les mettant en lévitation. Mais commençons par répondre à sa première question.

- Et bien, je suis arrivée récemment dans cette école car une personne a découvert mes pouvoirs par erreur et m'a dénoncé aux autorités. J'ai donc dû fuir la maison de mon père pour venir ici, en suivant les vagues indications que ma mère m'avait laissé en cas de problème et en me faisait aider par une autre mage en chemin.

Je marquais une pause. Voila pour les petites explications de comment j'avais atterrit ici et il n'y avait rien de plus à ajouter. J'étais recherchée, j'avais fuis, j'avais trouvé de l'aide, et me voila. Pas besoin de faire plus compliqué, c'était déjà bien assez pénible comme cela. Surtout qu'en y pensant, pour le moment, j'étais enfermée dans cette école, incapable de faire le moindre pas en dehors car j'étais surement encore recherchée, à moins que la police ait finit par abandonner l'idée d'essayer de me retrouver, mais j'en doutais sérieusement.

- Quant à mon pouvoir...

Je redressai la tête et affichai un fin sourire, faisant preuve de toute l'assurance que je possédais. Puis je tournais mon regard vers mon bureau et fixais le pot de stylos, puis le bloc note qui s'y trouvait. Me viens alors une idée pour lui démontrer mon pouvoir de manière élégante. Je fis d'abord venir le carnet jusqu'à moi par la voie des airs et le positionna près de mon épaule droite, de trois quart pour que nous puissions tous les deux voir la feuille. Je le laissai alors flotter près de moi avant de refocaliser mon attention sur mon bureau et de faire venir un feutre noir, toujours sans le toucher, en utilisant que mon don. Je le décapsulais à l'aide de la pensée et écrivis dans une écriture cursive et élégante le mot " TELEKINESIE " sur la feuille blanche du calepin, gardant mes mains dans mon dos pour lui montrer que je ne touchais à quoi que ce soit, autrement qu'avec cette force invisible que je manipulais.

Fière de ma petite prestation, je reposais le stylo et le carnet sur mon bureau et finis par relâcher la tension magique que j'avais dû créer pour les manipuler ainsi. Puis je fis également une légère révérence au jeune homme avant d'afficher un jolie sourire sur mon visage de poupée.

- Voila, vous savez à présent pourquoi je suis là. Et je vais passer encore de longues années dans cette école jusqu'à ce que je puisse de nouveau mettre un pied dehors.

Et surtout jusqu'à ce que je maitrise cette magie dangereuse que j'abritais. Car oui, je faisais la maline à déplacer ainsi des objets avec aisance et facilité comme si ce n'était rien pour moi, mais j'abritais toujours cette puissance au fond de mon ventre qui menaçait de s'échapper à la moindre faiblesse ou relâchement de ma part, chose que je ne pouvais me permettre. J'étais un danger pour les autres comme pour moi même et je devais redoubler de prudence lorsque j'utilisais ma puissance mais surtout lorsque je ne l'utilisais pas.

- En tout cas je suis réellement contente de vous savoir ici ! Ca me soulage et me fait plaisir, vous ne savez pas à quel point. Nous allons pouvoir reprendre nos échanges musicaux de la dernière fois. Surtout que je vous ai dit que je savais chanter, mais au final je m'étais contentée de jouer du violon.

J'avais vraiment hâte de lui faire découvrir ma voix, de lui montrer ce dont j'étais capable, que le chant c'était mon domaine et que je possédait une voix à couper le souffle d'après ceux qui m'avaient entendu. Cela faisait longtemps que je n'avais pas chanté pour quelqu'un d'autre. La dernière fois remontait à ma rencontre avec Eden. Mais j'avais reprit les entrainements de chant avec plus d'assiduité et j'arrivais enfin à retrouver va voix d'opéra, encore quelques petites choses à travailler, mais ça revenait. Mon talent, mon seul et véritable talent. J'avais envie de chanter pour le monde entier en cet instant, de ne plus rester dans les interdictions de mon père, de m'en affranchir et de faire enfin ce qui me plaisait réellement.

Mais calmons nous, redescendons sur terre. Je contentais d'afficher un sourire amical pour souligner mes propos, un éclat de défit et de curiosité au fond des yeux. Pourvus qu'il accepte ! Que j'exprime enfin tout mon potentiel ! Bon j'avais Eden avec qui je m'entrainais régulièrement aussi mais nous passions plus de temps aux techniques d'improvisation au violon, ce qui était somme toute très sympathique et fort intéressant.

Cependant, le chant me manquait, je voulais vraiment m'y remettre bien plus sérieusement. Hé ! Pourquoi pas alterner chant avec Alphonse et violon avec Eden... Voilà qui pouvait être un programme fort enrichissant pour moi. Je savais que je pouvais m'exercer au chant avec Eden, mais le coréen adorait l'improvisation, aussi préférai-je passer le plus de temps possible avec lui à m'exercer dans ce domaine pour tirer le meilleur de son enseignement, et non lui faire perdre son temps à jouer des partitions pour accompagner ma voix, sauf s'il me le demandait un jour... Bref, je verrais bien à ce moment la. Concentration sur Alphonse.

Oui, j'étais vraiment heureuse de le voir ici, vraiment. Alphonse était ce petite rayon de soleil qui avait éclairé ma vie l'espace d'une soirée et j'avais été triste de le quitter ce soir la. Mais à présent que j'avais l'occasion d'apprendre à mieux le connaitre, je n'allais pas m'en priver.

- Ah, au faite, êtes-vous élève dans cette école ? Je ne me souviens pas de vous avoir vu lors des pauses...


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PRESENTATION | AFFILIATIONS
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Alphonse De Villeneuve
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Sam 22 Mai - 14:23
Sortir du placard
Non mais. Littéralement. Bah oui non mais c’plus comme si j’avais besoin de faire un coming out du côté de la métaphore.
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F. Amicia Faversham
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NOTES
Yeh
and then you can put a bunch of notes here, i suppose.


Lorsqu’elle commence à expliquer sa présence ici tu te prends un petit taquet de la réalité derrière la tête. Tout le monde n’a pas eu une vie dorée doublée de sabayon au champagne, Alphonse. Non, mieux que ça tu te souviens tout à coup que la question « Bah alors, pourquoi ça vient CHILLER a Leoska ?? » et même plus que délicate au regard du passé de chacun. Rares sont les gens qui débarquent ici pour y « chiller » à proprement parler.

Amicia c’est fait dénoncer ça te fend le cœur et tu ne sais pas comment réagir. Tu arrêtes de bondir dans tous les sens et attrape tes mains dans ton dos en fixant le sol pendant ses explications. L’important c’est qu’elle ait pu s’en sortir… Pour le reste quoi que tu dises tu ne te sentirais pas légitime à l'exprimer et tu as peur d’être encore à côté de la plaque. Sur des sujets sérieux tu tombes vite dans le déplacé donc tu préfères te taire. Cependant… Tu ne te rappelles plus de ce qu’elle t’avait raconté, mais tu te souviens que tu as de très mauvaises impressions vis-à-vis de son père. Tes parents aussi ne le tiennent pas en grande estime et c’est dire, à la vue de leur patience. Peut-être qu’elle… est mieux ici ? Ou peut-être pas ? Tu n’oserais pas demander.

Ton interlocutrice vire soudainement de sujet en citant son pouvoir. Tu relèves la tête. C’est tout de suite plus facile pour toi de regarder les autres dans les yeux lorsqu’ils n’ont pas l’air malheureux. Tu es comme ça. Et comme la dernière fois, tu prends sans hésiter la perche au changement de conversation qu’elle te tend pour oublier la précédente. Tant que les autres n’insistent pas un minimum pour que tu les écoutes, tu ne vas pas naturellement faire l’effort. Ça peut arriver quand tu les connais bien. Mais tu n’as vu Amicia qu’une fois.

Amicia se tourne vers son bureau et tu suis la dynamique pour remarquer… Son carnet qui vole ? OH ! Elle peut annuler l’attraction gravitaire sur le papiiier- non en fait son stylo vole aussi et les trajectoires sont trop précises. Dommage. Tu adores les pouvoirs hyper hyper spécifiques, tu trouves ça fascinant. Comme un hydrokinésiste qui ne maîtrise que l’eau infusée avec un thé vert en particulier, par exemple. De la même façon, elle a l’air de pouvoir faire voler un peu tout ce qu’elle veut.

La plume trace de son propre chef des mots sur le carnet qui s’est ouvert et tu l’observes faire, des étoiles plein les yeux.Té-lé-ki-né-sie.

TROP STYLAX. Tu lâches un cri de fangirl, d’autant plus quand elle fait une révérence. La mise en scène était parfaite. Elle ajoute ensuite qu’elle devra passer de longue année ici avant de remettre le pied dehors et ta tête se penche légèrement sur le côté, d’incompréhension. À cause des études, de la fuite, ou elle aussi c’est son pouvoir qui la bloque ici ? Tu notes pour toi-même de lui demander au cas où vous ayez ça en commun. Quoi que… Elle a l’air de bien maîtriser pour réaliser un tel exercice. Si, façon cheerleader tu essayais de former le mot « Téléportation » en faisant un bond à chaque lettre tu aurais plus de chance de marquer « PélTarno » avec tes apparitions aléatoires amenant sans doute à un ordre spatial des lettres assez bancales. Bien évidemment celles qui manquent viennent de la prise en compte de téléportation dans des espaces où on ne te verrait pas.

Voir, si on part du postulat que certaines lettres ne seront pas visibles, tu as mine de rien autant de chance de former d'autres mots avec ce micmac alphabétique. Comme  «Piloteront » ou «Toilettera ». Ce dernier est d'autant plus amusant que les lettres non visibles par les spectateurs peuvent former un « nop ».
Bref. Tout ça pour dire qu’il vaut mieux Télékinésie que Peltarno pour faire deviner son pouvoir en formant un mot avec le sien. Ta magie n'as rien a voir avec le toilettage, ça serait confusant*.

Amicia reprend et elle est réellement contente de te voir ici. Sa manière de formuler les choses te fait sourire. Elle est systématiquement soutenue, et tu n'adhères pas des masses aux phrasés ampoulées qui vont de pair avec le statut qu’on vous impose. Toi aussi tu es réellement de la réalité vraie contente de la voir. Taquinerie mise à part, c’est toujours plaisant de croiser de vieilles connaissances. Ça te donne envie de sortir des phrases de vieux style « Y’a qu’les montagnes qui ne se rencontrent pas huahahah. ».

À l’évocation des échanges musicaux, tu trépignes. Vos duos avaient été trop chouettes la dernière fois et tu as hâte de renouveler, mais en chansons cette fois ! Z'allez pouvoir faire des canons et des harmonies.

Quand elle te demande ce que tu fais dans l’école, tu lui souris.

« I’m a hero of the quotidien. »

Oui, aucun effort de traduction.

« Je fais plein de trucs ! Je suis agent d’entretien pour créer un maximum de surface étincelante pour une école shiny en un minimum de temps. J’étais en train de nettoyer les dortoirs figure toi quand POUF. Bref c’est tellement cool, j’aime trop, en plus j’ai une nouvelle serpillère. »


Attends, mais tu fais quoi d’autre déjà ?

« Ah oui ! Et je suis animateur aussi. Ça me prend beaucoup plus de temps l’été, mais j’essaie de proposer pas mal d'activités pour les élèves ! Je vis ma meilleure life ici quoi. C’est le feu. Les gens sont trop pips. »

Bref, tu es là pour avoir du fun time avec des boulots qui te ravissent au jour J et dont tu changeras rapidement si ce n'est plus le cas. Et pour chiller un max quand tu ne travailles pas aussi, développer plein d'activités qui te tiennent a cœur.

Y’a juste a espéré que Amicia ne se pose pas de question de pourquoi tu as l’air partie pour vivre ta p’tite vie a Leoska et pas DU TOUT pour reprendre les affaires familiales. Mais tu ne t’en soucies pas trop de suite. Tu es heureux donc tes pensées tourne à fond, en dépit de ton cerveau.

« AH OUI je sais pas si je t’ai dit parce que ça fait déjà peut être plus d'une minute. Où peut-être que si. Mais bref, ton pouvoir est soooo stylish. J’ai plein de questions. Tu peux aussi faire voler l’eau et maîtriser l’air aussi ? Ou les fluides c’est un max tendu à maîtriser du coup ? Tu peux faire voler les gens ? Non parce que pour des pestacle ça peut être fou. OMG, où pour faire la blague des escaliers sous le comptoir, AU-DESSUS du comptoir c’est diiiingue. Ou faire voler des cheveux pour faire des effets trop cool. Ou des coiffures mouvantes ! »

Genre les faire léviter pour avoir des allures de sorcières mystérieuse et trop géniale. Ou faire des formes rigolotes et super originales sur sa tête. Ou mimer une transformation en super saiyen.

Ce qui a de miraculeux en cet instant c’est qu’une information importante arrive ENFIN à passer outre le brouhaha ambiant et confortable de tes pensées.  Tu plisses les yeux, soudainement suspicieux.se.

« Wait. On est dans les dortoirs des élèves. »


Tu regardes autour de toi comme si tu redécouvrais les lieux. Ça ne sert à rien. Tu sais très bien ce que tu étais en train de nettoyer.

« Mais. T’es… T’es quand même pas plus jeune que moi ?? Ou tu étudies un truc méga long ?? »


Non parce qu’elle a peut-être beaucoup redoublée et elle est en fin de cursus, après tout tu es diplômée depuis peu de temps. Mais avec son sérieux tu as toujours cru qu’elle était plus âgée que toi, ça serait trop bizarre d’apprendre des années après que ce n’est pas le cas.

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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Dim 23 Mai - 12:16


Sortir du placard


ft Alfonse


Alphonse m'expliqua alors qu'il s'occupait de l'entretien et de l'animation dans cette école. Cela me fit alors froncer légèrement les sourcils, prise soudainement en pleine réflexion. Il était le fils d'une des plus grandes fortunes de France et avait une entreprise qui n'attendait plus que lui pour continuer de vivre après le départ à la retraite de son père, et au lieu d'y travailler ou d'étudier pour pouvoir la reprendre, il était agent d'entretien et animateur dans cette école de magie. C'était surement deux beaux métiers auxquels il semblait prendre beaucoup de plaisir, mais cela m'étonnait malgré tout. Après, sûrement que ses parents étaient plus cool et laxistes que mon père pour lui permettre un tel parcours professionnel. Et, tant qu'il était heureux, c'était le principal j'avais envie de dire, et je n'étais personne pour le juger, lui et ses choix professionnels. Personne, surtout que moi même je ne savais pas trop encore dans quoi je voulais travailler, m'orientant pour le moment dans la musique par défaut, ne sachant faire que cela de mes dix doigts.

Mais cela voulait donc dire que j'aurais toutes mes chances de le recroiser dans les couloirs si je faisais attention au nettoyage des ces derniers. Si une serpillère trainait dans un coin, il était fort probable qu'Alphonse était dans les parages. Au moins cela me permettrait de retrouver plus facilement ce petit rayon de soleil si un jour cela va mal et que j'ai besoin que l'on me remonte le moral. Compter sur ses amis pour éviter de sombrer était une chose que j'apprenais peu à peu ici et qu'il ne fallait jamais que je l'oublie. J'avais fait du mal à Eden en rejetant son aide une fois, et il fallait que j'évite de refaire cette erreur, aussi devais-je moi même aller chercher l'aide dont j'avais besoin en cas de coup dur.

Les remarques et questions suivantes du jeune homme à propos de mon pouvoir m'arrachèrent un sourire, amusée par son enthousiasme et son intérêt pour mon don que personnellement je trouvais à la fois fascinant, pratique mais aussi dangereux. Mais il me posa tant de questions que je ne sus par quoi commencer. C'est vrai que ma magie avait plein d'aspect, tous plus pratique les uns que les autres, mais elle avait aussi ses limites, limites que je n'avais encore pas tout explorées. Je savais que je n'avais de prise que sur les objets physiques. Tout ce qui était composé de cellules vivantes, je ne pouvait m'en emparer. Je parlais bien de cellule VIVANTE, car dès qu'elles mourraient comme le bois mort, à ce moment là, je pouvais avoir un contrôle dessus. Et je savais aussi que je ne pouvais saisir les éléments comme l'eau ou le feu : trop changeant, pas assez solide. Je voyais plus mon pouvoir comme une main préhensible ou alors comme une grue de laquelle partait pleins de câbles qui venait s'enrouler autour de l'objet pour le soulever. Et avez vous déjà essayer de soulever de l'eau avec des multitudes de fils ? Croyez moi, c'est impossible.

Je n'eus même pas le temps de répondre à toutes ses questions, essayant de construire une argumentation claire dans ma tête que le jeune homme me posa alors une nouvelle question qui n'avait rien à voir avec les précédentes, ayant fait remarqué avant que nous nous trouvions dans les dortoirs des élèves. Visiblement, le fait que je sois logée ici le choquait légèrement, au vu de ses expressions faciales. Je fronçai moi aussi légèrement les sourcils, étonnée par sa question. Oui visiblement, j'étais plus jeune que lui, n'ayant que 18 ans, aussi était-il logique que je me retrouve ici. J'avais obtenu mon Bac l'année précédente avec une mention très bien et j'avais alors continué mes études à la maison dans les sciences économiques et sociales (bien que ces matières ne m'intéressaient pas, mais disons que je n'avais pas eu vraiment le choix) et ça jusqu'à ce que je m'enfuis de chez moi. Aussi, me retrouver parmi des élèves de mon âge en première année du cycle supérieur ne m'étonnais pas.

Mais visiblement, au vu de sa question, Alphonse m'avait donné un âge plus avancé que le mien. Je ne sus alors comment le prendre. C'était à la fois flatteur car cela prouvait que j'avais une maturité, liée à mon éducation, avancée et qu'a travers mes manières et mon mode de réflexion, je paraissait plus adulte que je ne l'étais réellement. Comme quoi je n'avais pas travaillé tout ça pour rien. Mais en même temps, lorsque je me regardais dans le miroir, j'avais un visage encore jeune, même un peu trop jeune à mon gout, et même si mes formes étaient à présent établies, j'avais un physique qui allait avec mon âge, enfin je croyais. Après, vous allez me dire que certaines personnes gardent une bouille d'enfant à 30 ans, et cela aurait pus être mon cas.

Je décidai d'abord de répondre à cette question très simple avant d'attaquer mon pouvoir, pour ne pas perdre Alphonse en cours de route si je commençais à tout mélanger.

- Et bien j'ai eu 18 ans en Novembre dernier, donc oui, visiblement je suis plus jeune que vous. Et concernant les études, je suis en première année du cycle supérieur, donc je ne suis ni en avance ni en retard, je suis avec les élèves de mon âge.

Je marquai une pause pour lui laisser le temps de digérer cette information qui visiblement lui avait échappé à notre dernière rencontre. Car oui, le jour ou nous nous étions rencontré, je n'avais que 17 ans et j'allais sur mes 18 à la fin de l'année. Et pour répondre à votre question silencieuse, oui, mon père s'y était prit très tôt pour me présenter des partis car il disait que c'était des choses qui prenaient du temps et qu'il ne valait mieux pas en perdre. Surtout que, dans sa tête, bien que techniquement je n'avais pas encore 18 ans, vu que nous étions l'année ou j'allais les avoir, je les avais, et par conséquent, j'étais assez mature pour commencer à parler mariage. Merci Papa, grâce à toi Alphonse était à présent perdu concernant mon âge et c'était fait de fausses idées me concernant. Je commençais même à redouter sa réaction : allait il me rejeter parce que j'étais bien trop jeune ? Je ne pensais pas. De toute manière, entre nous, il n'y aura jamais rien de plus que de l'amitié, donc je ne voyais pas en quoi mon âge pourrait constituer un problème.

Bon, repassons sur la magie pour changer de sujet, sinon nous allions faire encore une fixette sur mon âge, chose que je voulais éviter au possible.

- Sinon, pour répondre à toutes vos questions concernant ma magie, je suis capable de manipuler tout type d'objets inanimés, minéral ou organiquement mort. Je n'ai aucune prise sur les cellules vivantes et sur les fluides Aussi je ne peux faire voler de l'eau directement et je dois utiliser un récipient pour cela. L'air je n'ai aucune prise dessus, si je veux déplacer de l'air, faudrait que je remue un éventail très vite. Et le feu je ne vous en parle même pas. Et non, je ne peux donc pas faire voler les gens sauf si je les saisis par leurs vêtements, bien que je n'ai jamais essayé car ça me demanderai beaucoup d'énergie et ça pourrait être très dangereux, je ne maitrise pas totalement ma magie, elle a tendance à faire ce qu'elle veut quand je perds le contrôle.

Je marquais une petite pause, me remémorant les suites de ses questions. Ah oui, les cheveux. A vrai dire, ce point là, je n'avais jamais essayé. Techniquement tout le cheveu visible était composé de cellules mortes, seul le bulbe était vivant, je pouvais donc potentiellement les mouvoir grâce à ma magie. Après je n'avais jamais essayé car plus j'avais d'objets en ma possession, plus cela me demandait de concentration et d'énergie. Dépassé un certain nombre, leur poids n'importait plus, cela me demandait autant d'énergie pour les animer que si je soulevais un piano. Après, peut être était-ce parce que je voyais trop les choses en détail et pas assez dans leur ensemble... C'était une piste de réflexion qu'il fallait que je creuse plus tard.

- Et en ce qui concerne le contrôle des cheveux, je n'ai jamais essayé mais peut être pourrais-je y arriver puisqu'ils sont constitués de cellules mortes. Après il y en a tellement sur la tête d'un humain et ils sont si fins que ça me demanderait trop de concentration, ce qui permettrait à mon pouvoir d'échapper à mon contrôle.

Et personne ne voulait que mon pouvoir échappe à mon contrôle, vraiment personne. Après des objets volaient dans tous les sens, allaient se fracasser contre les murs, créaient un tourbillon autour de moi et ça devenait l'enfer sur terre. S'en était à la fois dangereux pour les autres comme pour moi, me vidant peu à peu de toute mon énergie, me sentant consumé par ma propre magie en quelques instant jusqu'à ce que je perde conscience. Mon corps n'était pas capable de résister à une telle puissance. Je savais que j'avais une quantité énorme de magie en moi qui me permettrait de soulever des montagnes sans problème. Mais derrière, mon corps fragile cédait facilement à la pression que ma magie dégageait en s'échappant de mon corps, me vidant de toute mon énergie en quelque instant pour tenter de lui résister, si bien que je ne pouvais exploiter toute ma puissance.

Et comme ma magie avait tendance à n'en faire qu'à sa tête et à s'échapper comme bon lui semble de mon corps, j'utilisait un catalyseur pour faire barrière et la forcer à rester contenue dans mon corps, absorbant en continue les filaments de magie qui tentait de s'échapper de mon corps. Tant que j'avais ce cordon de sécurité, tout devrait bien se passer dans ma vie, bien que cette solution que j'utilisais depuis des années ne me convenait qu'à moitié. J'aurais préféré être libre de mes mouvements et de tout artifice. Mais pour la sécurité de tous, je le portais soigneusement toujours sur moi, jusqu'à ce que je trouve une autre solution.

Et alors que j'y pensais, je ne pus m'empêcher de porter une main à mon front pour vérifier qu'il était toujours là, accroché sur mon diadème. Je sentis la petite pierre tiède entre mes doigts et aussitôt baissai la main, soulagée et rassurée par la présence de la barrière. Parfois, sentir cette pierre entre mes doigts me rassurait plus que n'importe quoi quand je pensais à la dangerosité de ma magie, car elle était ma protection, mon garde fou et m'empêchais de me sentir démunie face à ma magie. Mais à présent je me sentais stupide de mon geste parasite, aussi, joignis-je mes mains au niveau de mon bas ventre et repris-je pour faire diversion :

- Mais j'aime bien ma magie, elle me permet de faire pleins de choses que je ne pourrais faire moi même comme soulever des choses lourdes ou récupérer des choses trop en hauteur, ou effectuer de menus petite travaux à ma place comme ranger ma chambre ou mettre la table. Et ça, je dois avouer que c'est un certain confort dont je ne pourrais plus me passer. Je peux même jouer du piano via la pensée. Du coup, je m'entraine régulièrement pour arriver à faire un duo piano/violon avec moi même mais j'y arrive pas encore, faire deux choses différentes en même temps c'est très compliqué.

Je lui fis un fin sourire pour conclure ma présentation de ma magie en espérant qu'il ait obtenu toutes les informations qu'il souhaitait. Oui, ma télékinésie était un pouvoir utile et puissant, qui me sauvait et me sauverait plus d'une fois de nombreuses situations, mais qui restait malgré tout sauvage et dangereuse pour tout le monde. J'étais une bombe à retardement mais que l'on conservait malgré tout en espérant pouvoir utiliser sa puissance à bon escient. Cependant, je redoutais toujours le jour ou je craquerais et ou ma magie se déchainerait tel un ouragan. Pourvu que ce jour n'arrive jamais, je ne voulais blesser personne et encore moins mourir.

- Et vous, votre magie, elle fonctionne comment ? Car visiblement, la votre aussi est un peu capricieuse et vous emmène là où elle veut.


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Dim 13 Juin - 22:04
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Lorsque Amicia t’annonce son âge, tu t’étrangles. Mais comment qu’est-ce que le quoi de la connerie ? Un savant calcul t’affirme que durant votre rencontre elle était mineure et tu te sens super mal en comprenant ça. Ok, ça craint un max. Le jour même, l’idée de son âge ne t’avait même pas effleuré l’esprit. Pour toi, ce genre de rendez-vous ne pouvait pas être organisé sans que les deux parties soient majeures, et honnêtement tu penses que son père a mytho à tes vieux puisqu’iels n’auraient jamais laissé passer ça. Tu as réellement envie de jeter des bouloches sur Monsieur Craignos Favershame, et si vous le croisez en repas d'affaires, tu n’hésiteras pas. (Tes parents en revanche hésiteront franchement à t’amener). (Ah non en fait, ça leur ferait peut-être une excuse pour que quelqu’un lance des bouloches sur M. Craignos).

Tu lâches un long soupir. En tout cas tu leur en parleras. Aujourd’hui tu ne vas pas insister davantage, mais il y a un vrai problème avec son père et tu ne veux pas juste laisser l’information se perdre. Tu ne sais juste pas encore si tu vas prévenir Amicia avant ou commencer par avertir d’abord tes parents pour qu’ils puissent t’aiguiller.

Comme à l’accoutumée, ton interlocutrice change radicalement de sujet. Le reste tu reviendras dessus quand elle en aura envie ou que quelqu’un aura pu te conseiller. Pour l’instant, elle parle de magie. Go with the flow.

Pas de maîtrise de l’eau, du feu et de l’air, seulement les objets inorganiques ou organiquement morts. Amicia n’est donc pas l’avatar. Pire, les projets de coiffure fancy pour télékinésiste que tu allais lui proposer tombent à l’eau. La démesure de ta déception n’a d’égal que celle de tes espoirs. Bon ok tu dramatises trop, son pouvoir a l’air quand même super fun. Elle peut même reproduire des scènes de la belle et la bête si elle veut. Avec les objets qui font leur life, les robes de princesse ET l’ambiance musicale.

Tu as aussi la confirmation qu’elle aussi maîtrise queud, check ça bro, bienvenue au club. M’enfin tant qu’elle ne balance pas par accident un placard dans lequel tu es, ça devrait le faire.

Elle porte une main à son diadème du style d’un air soulagé puis semble se « reprendre ». Tu ne saurais pas comment dire. Y’a un truc bizarre.

D’ailleurs. Ce diadème. Hey, hey, hey. Il a vraiment belle allure. Excellente facture. On ne trouve pas souvent ce genre de bijoux. Il vient peut-être de chez la Malle de verre vue qu'elle a les contacts ? Aaah si seulement tu faisais plus attention à vos marchandises. Ceci étant dit, ce n’est pas exclu qu’il s’agisse d’un objet magique. Mais autant tu sais enchanter des trucs, autant tu suivais rarement les explications de ta mère concernant la détections des objets magiques, vu que le principe est quand même… moins fun. Mais tu aurais dû parce que des couronnes magiques ce n’est pas rien. Même des couronnes pas magiques d'ailleurs.

Elle commence à énoncer les usages qu'elle fait de sa magie et… c’est sympa l’utilitaire, mais tu es étonné qu’elle ne s’en serve pas pour d’autres pratiques pertinentes. L’une d’elles aurait par exemple voulu qu’elle mette une sonnerie de téléphone sur une enceinte portative qu’elle fait voler à plusieurs endroits différents pour que les gens cherchent. Ou une musique rigolote en cours extérieur, avec l'enceinte trop haute pour que les participants ne l'attrapent. Ça contribuerait à l'activité physique en plus.


Bon par contre le coup du piano c’est vraiment trop ouf. Tu l’imagines jouer puis se retourner vers l’auditoire et lâcher un drop the mic télékinétique en haussant les sourcils avec fierté pendant que la musique continue sans qu'elle n'en joue matériellement. Full badass. Est-ce qu’elle peut lire en faisant du piano du coup ? Tellement de possibilité.

Et toi ta magie elle fonctionne comment ?

«  Oh, c’est très simple, elle ne fonctionne pas. Enfin si, mais elle fait mieux que ça, elle s'exprime. Et elle a des tas de choses a dire j'ai l'impression. Un peu... comme ça.»

Tu mimes avec tes bras une série de gestes un peu en vague. Rien qui ne fasse sens en tout cas. Toi tu y visualises un concept de « suivre la vague », « laisser couler », voire de « se faire emporter par la houle » qui finit plus en macarena douteuse.

Ce n’est pas très efficace.

« C’est pas tant qu’elle est "capricieuse", ce n’est pas un enfant gâté qui se roule en criant sur les commandes de ma magie, je pense que c’est juste une sorte de p’tit bonhomme qui c’est retrouver là par hasard et qui n’a pas lu la notice. Je l’imagine souvent tester un peu tout chantant n'imp. »

Tu hausse les épaules. Inventer des personnages, des mélodies, des univers autour des concepts t’aide à les comprendre, mais pas à les expliquer. Tu as toujours un grand sens du détail qui peut perdre tes interlocuteur.ice.s qui ne fonctionnent pas systématiquement de la même façon, alors tu garde pour toi l'image précise que tu en as.

« Des fois je l’appelle amicalement “yolo”. »

Ça, c’est en revanche juste un trait d’esprit plus qu’une visualisation. Quoique le nom irait bien à l’espèce de petit alien aux commandes dans ta tête. Tu songes à te le faire tatouer. Le mot "yolo". Ton regard s’illumine : tu as même une idée d’emplacement sur tes mains, les lettres alignées sur les premières phalanges. Love it. Il faut absolument que tu en parles à Paulia, elle adorerait.

Pensi.f.ve, tu passes une main sur ton menton.

« C’est mon contrecoup qui fait que j’apparais un peu n’importe où dans les 20 mètres environnants sans choisir de me téléporter. Quand je l’utilise volontairement c'est pas les championship de la précision, remarque. Mais plus je le fais intentionnellement, plus je bug. Je clignote un max on dirait un signal codé. »

Tu as tout dit normalement. Ah non !

« Ah et si des fois je marche contre les murs, les meubles ou sur les gens, parce que je crois c’est pas les gens, mais en fait c’est les gens. Donc si jamais je t’ignore ça ne sera pas volontaire. Rapport au fait que je suis là et pas là.  Comme dans les jeux vidéo. You got it. »


Non elle ne l’a probablement pas. Ou elle l’a, et tu es vraiment chanceux.se parce que là, c’est pas ouf les explications. Sur ces belles paroles, tu te rapproches légèrement d’elle pour pointer son fameux diadème du doigt.

« Ça vient de la malle de verre ? Il est enchanté ? Non, mais je me demandais juste. Il est mégacool en tout cas. »

Ouaiii, des fois tu fais des efforts un peu et tu essaies de t’intéresser à la bijouterie. Faut dire que les diadèmes, ça pète.


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Lun 12 Juil - 21:20


Sortir du placard


ft Alfonse


Comment dire que je n'avais strictement rien compris à ses explications ? Tout ce que j'en retenais c'est qu'il avait du mal à choisir sa destination puis que son contre coup l'amenait à se téléporter n'importe où sauf là où il aurait aimé, ou d'être à la fois dans un endroit sans y être vraiment et de ne plus savoir dans quel espace temps il se trouvait au final. Ca devait être super pratique au quotidien ! Bonjour madame, comment allez... ah, me voila dans la pièce d'à côté. Bon ! Ba c'est pas grave, plus qu'à y retourner. Sauf que la porte est fermée... Super ! Pathétique vie. Ouais non, maintenant que je me faisais ce film dans ma tête, je réalisais à quel point ça devait être fatiguant au quotidien. Mais l'était-ce plus que de porter un diadème H24 et de menacer d'exploser à tout moment et d'en mourir sur le coup ?... A réfléchir.

En tout cas, mis à part ces petits désagréments, il semblait bien le vivre, du moins c'est l'image qu'il renvoyait. Il avait du s'y habitué à force. Je ne pus alors m'empêcher de me demander si par inadvertance, il s'était retrouvé devant des scènes compromettantes comme au milieu d'une chambre alors qu'un couple était en plein ébat ou alors au milieu d'une salle de bain pile au moment ou le propriétaire prenait sa douche. Parce que encore, se téléporter au milieu d'un placard, ça restait gentillet, même si derrière la personne était à moitié nue. Au final, il ne s'était rien passé de compromettant. Mais au moment ou une personne sort de la douche... Quel moment de solitude.

Mon esprit au même moment ne put s'empêcher de m'imaginer arriver au milieu de la salle de bain d'Eden pile à ce fameux moment. J'imaginai sans peine son grand corps musclé encore humide sortir de l'habitacle, le coréen rabattant ses cheveux détrempé en arrière pour y voir quelque chose jusqu'à ce que nos regards se croisèrent et que le temps se fige, et que moi je ne me décomposa sur place alors que lui esquissait un sourire amusé. Je sentis mes joues légèrement s'empourprer, aussi chassai-je rapidement cette vision de mon esprit. Certes, j'avais déjà vu Eden torse nu, mais ca s'arrêtait la. Et puis, il n'y avait rien entre nous, rien du tout. Certes, il était beau, grand, bien musclé, avec un visage aux traits délicats et si attirant, mais non... Il était mon ami et ça s'arrêtait là, et c'était peut être mieux ainsi. Jamais mon père ne me permettrait de fleurter avec un homme qu'il n'aurait pas choisit avant. Donc Eden sortant de la douche, c'était même pas en rêve.

Finalement, Alphonse me sortit de mes pensées en se rapprochant de moi et en tendant son doigt vers mon front. Je retrouvais instantanément mes couleurs normal, mon esprit enfin focalisé sur autre chose. Il me demanda si ma pierre venait de la malle de verre et si elle était enchanté. Je portais une main à mon front pour toucher de nouveau cette pierre tiède avant de laisser retomber mon bras. Vieux reflexe. Cependant je réfléchis un instant. Je ne savais pas ce qu'était la Malle de Verre, peut être une boutique qui vendait ce genre d'artefacts ou alors l'endroit où l'on façonnait ce genre de bijou, mais effectivement, mon diadème était bien enchanté. Je fis un fin sourire suite à son compliment avant de lui répondre.

- Je vous remercie pour le compliment. Cependant, je ne sais pas si la pierre vient bien de cet endroit ou non, c'est ma mère qui me l'a offerte pour mes onze ans. Par contre, effectivement, elle est enchantée. Il s'agit d'un catalyseur qui permet de canaliser ma magie bien trop puissante pour moi et mon faible petit corps. Sans lui, je serais probablement morte à l'heure qu'il est car je n'arrive pas à contrôler ma magie sans. Aussi dois-je la porter jour et nuit, pour la sécurité de tous. Et croyez moi, c'est mieux ainsi.

Au final, je m'étais habituée à la présence de ce diadème sur mon front et je ne le sentais pratiquement plus, uniquement lorsque je me coiffais. J'étais tellement habitué à son poids, sa chaleur et sa présence rassurante qu'il était devenue une partie de moi, au même titre que mon bras ou ma jambe. Je ne pouvais plus faire sans et l'idée de le perdre était une source d'angoisse pour moi. Ma vie était reliée à la présence de ce petit cailloux magique, me l'enlever en revenait à me condamner à une mort douloureuse faite de carnage.

- Cependant, vous avez attisé ma curiosité : qu'est-ce donc que la Malle de Verre ? Est-ce une boutique dans laquelle on vend ce genre d'artefacts ? Ou une fabrique ? Ou une exploitation minière ? Je dois vous avouer que je connais tellement mal le monde magique que je suis curieuse de tout.



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Mer 14 Juil - 12:35
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Okey, donc si sa mère lui a offert pour ses 11 ans, mon bro tu ne risques franchement pas de te souvenir de si oui ou non un truc qui date de ton premier back-flip sur un tape-cul viens de la chère boutique de tes parents. Cependant un truc enchanté de cette qualité, sachant que la mère d’Amicia connaissait ta famille, ça ne serait pas étonnant. Tu tic quand elle explique qu'il lui permet de canaliser une énergie « monumentale » dans son « faible petit corps ». Eh, mais doucement avec toi-même Amy, tu n’as pas l’air en verre non plus hein, il est gentil ton corps faut lui parler un peu mieux, non ?

A vrai dire, tu n’as pas le temps de t’épandre sur le body positivisme que ça escalade très vite une fois de plus puisque visiblement sans ce diadème elle serait potentiellement morte. HA. Tu te tais et fais cette tête penaude un peu étrange, les lèvres rentrées. Socialement tu ne sais pas si tu as fait une bourde ou pas en traitant du diadème alors tu en écrases un peu. Tu as tendance à parler de tout et de rien avec légèreté, mais Amicia n’as pas ta vie et tu constate que les sujets sont souvent plus compliqués. Un peu de discrétion serait potentiellement de mise ? Pas évident pour toi.

Ceci étant dit, te rappeler que tout le monde n’a pas le luxe d’égarer ses catalyseurs partout dans les couloirs est une bonne chose pour ta conscience des réalités de chacun, parfois un peu à l’ouest. Tu ne fais pas exprès de les perdre et tu ignores comment tu peux les échapper à ce point, mais c’est le cas. Ca ne te pose aucun souci de ne pas en bénéficier pour gérer ton contrecoup, en revanche, que tu paumes des objets qui pourraient être aussi utiles à autrui t’embête davantage.

Tu soupires. Ce n’est pas le sujet, et Amicia a le sien et c’est cool. C’est juste que… ouaii. Voilà.

Ton interlocutrice passe soudainement sur la Malle de Verre et tu t’interroges face à toutes ces questions.

« Ton père ne t’a pas tenu au courant ? »

Il prévoit des mariages arrangés avec des familles riches et/ou influentes et il ne prend même pas la peine de lui expliquer le business des familles en question ? Utch. C’est pas cool pour elle quand même. Ça va, vous êtes une famille chill avec un commerce cool, mais bon si c’était un truc craignos genre des chaussettes sans motif (ou des trucs plus graves, Alphonse ??) ça serait chaud. Même si elle connaît peu le monde magique, une grande partie de votre business est visible aux yeux des non-mages, avec la casquette « bijouterie de luxe » en évidence et celle « on file des artefacts magiques les bro » bien caché au fond du sac. C'est vraiment étrange qu'elle ne connaisse pas. Ou elle a peut-être juste oublié ; ça t'arrives tout le temps, tu comprendrais.

« Non, mais… Je suis juste un peu étonné vu qu’il voulait quand même organiser un mariage, bon… ça aurait été le minimum de te donner les informations sur les familles que tu rencontrer. Sinon on est vite paumax. La Malle de Verre, c’est l’entreprise de mes parents, des bijouteries d’exception, blabla, ça brille et c’est styley, y’as plusieurs boutiques, de grosses ventes cetera et on a… »

WAIIIIIIIIIIIT. Tu vois une petite voiture miteuse arrivée en dérapage dans ta tête pour couper court à tes propos, avec marqué « Nopinop Pénélope » sur le flanc. L’escouade qui en descend est une ribambelle de petits souvenirs de regard assassin de tes parents lorsque tu t’apprêtes à déblatérer tout le business de l’entreprise. Bien évidemment tu n’irais rien dire à des non-mages, mais comme tu ne te méfies de personne parmi les tiens, tu as tendance à papoter.

Or, même si en tant que mage il ne devrait pas y avoir de soucis à savoir que la malle de verre est mage friendly et fourni des artefacts pratiques et des catalyseurs, booon. Faudrait quand même éviter de dévoiler tout le système aux personnes que tu connais peu. Juste l’essentiel.

Tu sors d’un coup de ton état de transe, bouche béate et regard dans le vide pour reprendre la conversation immédiatement.

« Des objets magiques, catalyseurs compris, et artefact. On en produit et on en recherche pour fournir les mages. Mais ça, c’est à part de la partie non-mage dont tu aurais pu être informé, c’est pour ça que ça ne devait rien te dire. Et vu la forme de ton catalyseur, c'est pour ça que je me demandais ! »

Bien évidemment quand tu parles de ces aspects de l’entreprise, ça te passionne. L’enchantement, la recherche d'objets magiques et même le développement de réseau pour trouver des emplois mage-friendly ! Le problème c’est tout le reste, ne serait-ce que la complexité de gérer une entreprise rayonnant à l’international avec seconde production tout à fait illégale. Rien que ça. Et après tes parents s’étonnent que tu ne veuilles pas porter cette responsabilité sur tes épaules.

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Mer 14 Juil - 18:30


Sortir du placard


ft Alfonse


Je comprenais enfin pourquoi le jeune homme semblait si étonné lorsque je lui avais demandé qu'était donc cette boutique. Oui, effectivement, si la Malle de Verre était l'entreprise de ses parents, j'aurais du être au courant de ça avant notre première rencontre. Sauf qu'est là toute la problématique avec mon père : il arrangeait des choses dans mon dos puis me disait que la moitié des informations, le minimum syndicale, et pour le reste : débrouille toi ma grande, tu es intelligente et tu as une langue. Aussi savais-je que le père d'Alphonse était un bijoutier de renom et que c'était de là qu'il tirait sa fortune, et puis c'était tout. J'ignorais totalement le nom de son commerce, où il était implanté, s'il avait un rayonnement international, etc. Et puis de là à deviner qu'en plus des bijoux traditionnels, ils faisaient aussi des artefacts magiques... Enfin, à présent, j'avais les informations que je recherchais, au détriment de ma crédibilité.

- Disons que mon père ne m'a toujours dit que le stricte minimum, pensant à tors que le travail et les affaires des personnes qu'il me faisait rencontrer ne m'intéressais pas. Aussi savais-je que votre père était bijoutier, mais ça s'arrêtait là. En tout cas je suis heureuse d'apprendre que de tels commerces existent pour les mages et qu'il soit tenus par des personnes aussi charmantes que vos parents et vous même.

Bon voilà, petite explication du pourquoi du comment je m'étais pas assez renseignée sur l'enseigne de ses parents faite. Il n'empêche qu'en me maintenant autant dans l'ignorance, mon père m'avait plus d'une fois mise en porte à faux avec mon audimat.
- Nous allons bientôt acheter une firme en France.
- Ah parce que vous n'êtes pas encore implanté en France ?
- Non pourquoi... Votre père ne vous a rien dit ? Nous sommes pour l'instant en Suisse.
- Ah !

Merci père ! Cela fait toujours plaisir de passer pour une ignorante ou une tête en l'air, vraiment. Enfin passons, tout ceci était de l'histoire -pas si- ancienne. Et puis, ce qui était fait était fait et je ne pouvais rien faire pour changer cela. Autant aller de l'avant et passer à autre chose.

- En tout cas je comprends mieux votre question vis à vis de la provenance de mon catalyseur. Je ne m'étais jamais posée la question sur son origine mais connaissant ma mère et le lien qu'elle entretenait avec vos parents, il y a fort à parier qu'elle se l'ait procuré auprès d'eux. Et si c'est le cas, vous m'en voyez ravis.

Et je l'étais sincèrement. A présent que je connaissais un peu les de Villeneuves, je ne voulais que leur bien et que leur commerce soit fleurissant. Donc si ma mère avait pu dépenser un peu l'argent de mon père dans leur boutique pour faire tourner leur commerce, et bien ça me ravissait. Cette famille ne méritait que le meilleur, et surtout de ne jamais connaitre une tragédie comme dans la mienne. En réalité, personne ne méritait de connaitre une telle tragédie, personne. Et fort heureusement, chaque famille était différentes, avec ses propres histoires.

N'empêche, maintenant que je savais que Alphonse venait d'une famille qui produisait des catalyseurs, peut être allait il pouvoir m'éclairer un peu sur leur fonctionnement. Pas mal de détails m'échappaient encore et je pensais avoir besoin d'informations supplémentaires sur mode d'emploi pour en exploiter leur plein potentiel et éviter de ne faire des bêtises. Cependant, je remarquai que nous étions toujours debout en plein milieu de ma chambre à discuter, et c'était loin d'être l'endroit le plus confortable de cet appartement. Quelle piètre hôte je faisais.

- J'aurais des questions à vous poser concernant les catalyseurs. Mais avant cela, je vous propose de passer dans le salon, nous pourrions nous y asseoir plus confortablement, plutôt que de rester debout dans cette chambre. Et puis-je vous proposer quelque chose à boire ? Thé, café, chocolat chaud, ou une boisson froide peut être comme du thé glacé...


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Dim 3 Oct - 23:36
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Admettons que son père soit effectivement bien l’enflure qu’elle t’a décrite à plusieurs reprise… Parti de ce postulat on pourrait imaginer de lui une personne calculatrice qui oublie la dimension humaine au détriment de la stratégie. Mais ce n’est pas le cas. C’est un connard. Et en plus il est super bête en termes de planification de ce qu’elle te dit. De toute manière c’est pas l’important. L’important c’est ce que tu essaies de garder en tête pour le transmettre à tes parents. Qu’elle semble appréciée d’ailleurs si tu en crois ses propos !

Lorsqu’elle affirme être heureuse de voir cette boutique tenue par des personnes aussi charmantes que toi et tes vieux pas si vieux, tu balaies l’air de la main pour évincer la flatterie en souriant, un peu plus leger.e.

Tout comme toi elle suppose que son catalyseur pourrait très bien provenir de la rencontre de sa mère et tes parents et tu acquiesces. C’est tout à fait possible si iels étaient au fait de sa nature de mage. En revanche si ce n’est pas le cas… eh. Il vient d’ailleurs. Ça vaudra le coup de demander. Tu ne connais pas assez bien leurs relations.

Amicia enchaîne sur les catalyseurs. Des questions ? Oooooh. Oh oui. Fantastic. Ça fait longtemps que tu n’as pas eu l’occasion de parler d’enchantement, d'objet magique et compagnie. Ou du moins du côté fun des choses. Elle te propose le salon, à boire… Décidément quelle hôte ! Si gentiment invité tu ne peux pas refuser.

Enfin tu aurais pu si tu n’étais pas en train d’oublier que tu es en plein service. Le balai Alphonse ? La serpillère ? Les sols propres ? Ça te dit rien ?

Hmm non semblerais que les catalyseurs et le thé c’est plus fun et tes pensées sont tellement busy à faire nimp que tu dois évincer quelques informations pour rester… efficace.

« Ça sera avec plaisiiir ! Merci de l’invitation ! »


Tu te rapproches du salon en sautillant et prends place à la table. Croise les jambes. Te relève par bougeotte avant de réaliser qu’elle aura peut-être besoin d’aide.

« Je vais te prendre un caféolat. Non un chocothé. AAARGH LE CHOIX EST CORNELLIEN, IL EN EST FINI DE MOI.»
Tu regarde fixement la table un instant, une main sur le menton en signe d'INTENSE réflexion. Une seule solution. « Je peux prendre un chocolat ET un café ou c’est abusé ? Attend, je vais t’aider à préparer, enfin, si tu veux. En plus je suis davantage concentré sur ce qu’on me dit quand je fais quelque chose en même temps alors tu pourrais en profiter pour me poser tes questions si ça te va ! »

C’est fou parce que, tu lui as posé la question pour avoir une réponse.

Mais tu ne l’as pas attendu.

Du coup tu es déjà en train de chercher les éléments dans les placards pour préparer les boissons comme um big malpolies. Il n'y a donc plus qu'a espérer pour toi comme pour elle qu'elle soit ok with it.

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Dim 24 Oct - 10:42


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Je le regardai faire, un sourire aux lèvres. Décidément, depuis notre première rencontre, il n'avait absolument pas changé. Il était toujours aussi débordant d'énergie et de vie, avec des jeux de mots et des expressions bizarres qui m'échappaient et surtout avec un comportement impulsif mais qui le rendait somme toute adorable et attachant. J'avais plus l'impression d'avoir affaire à un adolescent enjoué qu'à un adulte mais c'était ça qui était bien avec lui. Il n'était absolument pas prise de tête et devenait une bouffée d'air frais, redonnant le sourire par sa simplicité en un instant.

Il ouvrait tous mes placards à la recherche des ingrédients pour sa boisson, n'hésitant pas à mettre le bazar pour voir se qui se cachait au fond et tomber sur le saint graal. Ne voulant pas retrouver toutes mes affaires sans dessus dessous, je m'interposai rapidement pour mettre fin à ses recherches.

- Attendez, les boissons chaudes sont là.

J'ouvris le placard au dessus du plan de travail et d'une action de la pensée fit descendre le café, le thé et le chocolat d'un geste de la pensée, ses ingrédients étant stockés trop haut pour mes petits bras. Mais grâce à mon pouvoir, rien n'était trop haut pour moi, il fallait juste que je me concentre et que j'emplois mes bras invisibles. Ce que je fis. Et ce qui plu visiblement à Alphonse en voyant un sourire se dessiner sur son visage, sourire que je lui rendis. Puis, comme visiblement il était partit pour se préparer ses boissons lui même, aussi décidai-je de me concentrer sur la mienne et de le laisser faire. Alors, que prendre ? Dilemme vite résolut pour moi.

- Voila ! Prenez ce que vous voulez, personnellement je vais partir sur un thé. La machine à café est là mais je ne l'ai jamais utilisé donc ne me demandez pas comment elle fonctionne, les tasses sont au dessus de l'évier, et le sucre... Il est là.

Je sortis le sucre d'un autre placard et le posai avec le reste des ingrédients. Puis une fois certaine qu'il avait tout ce dont il avait besoin, en lui précisant au passage que le lait se trouvait dans le frigidaire, je m'attelais alors à chauffer l'eau avec ma bouilloire pour préparer mon thé noir 100% anglais comme les aimait ma mère à l'époque. Une fois le thé mit dans une boule à infuser, un morceau de sucre déposé au fond de la tasse et l'eau chaude versé sur le tout, je m'installai à la table et commençai à remuer lentement la tasse pour mélanger les ingrédients tout en observant le jeune homme terminer de se préparer sa boisson.

C'était en observant Alphonse faire ses aller venues que je me rendis compte à quel point j'étais vraiment différente de lui. Il était une pile électrique certes mais tellement naturel, alors que de mon côté je faisais tout dans le calme et la maitrise, chaque geste se voulant précis, délicat et gracieux comme on me l'avait toujours apprit. La maitrise de soi était une donné très importante de mon éducation et il en avait toujours été ainsi. Pas de crise de larme, pas de débordement, pas d'expression de sentiment trop vive... Je devais être un exemple de grâce, et ne montrer aux gens que ce qu'ils avaient besoin de voir de moi, rien de plus ni de moins. Du moins, c'était avant d'arriver ici et de ne rencontrer Eden, de ne prendre conscience que je pouvais arrêter de me cantonner dans le rôle que m'avait imposé mon père et d'être enfin moi même.

Mes doigts se resserrèrent autour de ma tasse lorsque mon esprit repensa à tout ce que m'avait dit le jeune homme ce jour-là, perdant mon sourire, mon regard partant peu à peu dans le vague. Eden... Je ne voulais plus le décevoir, plus jamais. Aussi devais-je me montrer à la fois forte et moi même, leur montrer à tous qui était la véritable Amicia, cette jeune femme à la fois forte et fragile, que son passé avait éprouvé mais dont le coeur et l'âme étaient encore noble et pur, empli d'amour et de gentillesse pour ses prochains. Ma mère était morte, c'était un fait, cela me faisait énormément souffrir encore aujourd'hui, ça allait de soit, mais les autres n'avaient pas à subir les conséquences de mon passé, et encore moins les conséquences du comportement de mon père sur moi.

Je ne sortis de mes pensées que lorsqu'Alphonse me rejoignit enfin à la table avec sa boisson. En un instant, je me remis instantanément en mouvement, balayant d'un clignement des yeux mes pensées. Un sourire revient illuminer mon joli visage de poupée de porcelaine et mes doigts se desserrèrent de la tasse. Mettons mon passé et mes problèmes de côté et revenons en au pourquoi du comment je l'avais invité à se poser quelques minutes avec moi ici : mon catalyseur.

- Est-ce bon ? Avez-vous tout ce qu'il vous faut ?

Une fois certaine que mon "invité" était correctement servi et installé, je bus une gorgée de mon thé brûlant toujours dans un geste gracieux et mesuré (on enlève pas les habitude tenaces) avant de reposer la tasse sur la table et de me tourner un peu plus vers le jeune homme pour entamer la conversation :

- Ma mère m'a donné ce catalyseur il y a des années sans vraiment parvenir à m'expliquer son fonctionnement. Comme je vous l'ai dit précédemment, il me permet de canaliser et de restreindre mon pouvoir, sinon celui-ci échapperait continuellement à mon contrôle. Avant toute chose, j'aimerais savoir comment fonctionne un tel artefact ? La pierre capte-t-elle mes trop plein d'énergie ? Ou agit-elle à la source de mon pouvoir en l'enfermant ? Ca pourrait beaucoup m'aider par la suite si je comprenais comment elle agit sur mon corps et sur mon pouvoir.


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Alphonse De Villeneuve
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Lun 1 Nov - 0:20
Sortir du placard
Non mais. Littéralement. Bah oui non mais c’plus comme si j’avais besoin de faire un coming out du côté de la métaphore.
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@pharaohleap
NOTES
Yeh
and then you can put a bunch of notes here, i suppose.


Qui aurait cru qu’un jour tu souhaites aussi bien voler que du thé ? Et bien personne, mais il n’empêche qu’il est infiniment satisfaisant de voir que grâce au pouvoir d’Amicia, les boissons chaudes sont plus aptes que toi à se déplacer d’un point A à un point B. Fascinant.

Tu lui réponds un sobre « Yes sir » lorsqu’elle te parle de la machine à café et commence à farfouiller le frigo pour trouver le lait. Peut-être que mélangé avec d’autres trucs c’est pas mal. Par exemple, l’irish coffee est une preuve irréfutable qu’il n’y a pas de raison de se limiter à une seule boisson. Parti de ce postulat, tu peux donc vivre tes rêves les plus fous.

Mais c'est bien sûr.

Tu prépares le filtre à café en déversant 4 cuillères chargées de chocolat chaud et 4 de café et remplis la cafetière de… il faut mettre de l’eau ou du lait du coup ? Aaah oui le lait il va s’emballer on va éviter. Il s’ajoute après. Tu lances la cafetière (pas contre le mur évidemment, tu la démarres juste) pépère et ne sais pas quoi faire en attendant, et puisqu’il n’y a pas assez d’espace pour faire la roue, tu te contentes de tenter de faire un château en carré de sucre. Il n’est pas si mal en plus ! Tu as voulu chercher de quoi faire des petits bonhommes dedans, mais tu n’as rien trouvé à échelle, tu as donc hésité un instant à entreprendre la sculpture sur marc de café trempé, mais la machine a fini son œuvre entre-temps. Puis ça serait pas ouf pour Marc.

Tu te sers une tasse de ta merveille de technologie et pars t’asseoir à table. Tu hoches la tête à sa question. Tout ce qu’il te faut ? Évidemment, de manière générale dans la vie tu as tout ce qu’il te faut genre, des amis, un toit et une bonne dose de fun, ce qui fait de toi une pub de céréales. (Mais pas crunch, y’a encore le toit.).

Tu écoutes aussi attentivement ses questions que tu le peux, tout en faisant tourner ta boisson dans tes mains. La couleur est inattendue par ailleurs, et tu es absolument certain.e que « inattendu » est un qualificatif tout à fait positif pour une expérimentation culinaire.

Tu n’es pas sûr d’avoir toutes les réponses à ses interrogations, MAIS tu vas faire de ton mieux.

« Hmm, a vrai dire j’ai peur que le terme de catalyseur soit un potentiellement à côté de la plaque- je ne dis pas qu’il y a un catalyseur à côté de ta plaque à induction bien sûr j’ai juste fait un château en bloc de sucre, ce que je veux dire c’est que je ne suis pas complètement certaine qu’il soit exact. »

ALORS. C’est le moment où tu dois expliquer un truc en étant efficace, ça va être top. Pour te donner un peu de courage, tu prends un peu de ta boisson et-WHAT THE HELL POURQUOI TU BOIS ÇA.

Qui l’eût cru : c’est dégueulasse.

« PWEURK. Quel enfer, pourtant du café et du chocolat c’est censé faire un moka, wtf. »

Tu te lèves pour chercher de quoi rattraper ça. Thé au lait dedans ? Ou juste du sucre ? Allez, sucre et lait, ça va dissimuler. Tu continues donc tes explications en ajoutant de nouveau ingrédient afin d’invoquer une abomination depuis ta tasse. Simple spéculation.

« En gros dans les cas de magie un peu capricieuse ont peu recourir à deux types d’objets. Les plus connues sont les catalyseurs, ils facilitent la focalisation du flux magique sur le pouvoir de l’utilisateur. Par conséquent, le maniement de la magie en est simplifié et les contrecoups, limité.  Donc c'est pas mal employé pour les contrecoups un peu tendus du slip en termes de dangerosité sur l'usager. »

Hésitant.e, tu fais des bulles avant de te décider à prendre une gorgée du nouveau mélange, puis hausse les sourcils, surpris.e. En vrai si tu imagines que c’est juste du lait ça passe. Et puis c’est foncièrement agréable de juste coller ses mains à une tasse chaude, probablement la best sensation au monde après les trucs en métal pour gratter la tête.

« L’autre type d’objet qui pourrait s’appliquer c’est les limiteurs. En gros, au lieu d’orienter le flux magique dans une direction qui permet de l’optimiser et de soulager son porteur, le limiteur va restreindre l’accès à la magie et réduire le débit du flux sortant. Le fonctionnement va donc dépendre de ce dont il s’agit exactement, on a tendance à souvent mélanger les deux ! Le catalyseur c’est plus WOUHOUPLABOOM en “VIOUUUM” alors que les limiteurs c’est plus “WOUHOUPLABOOMPAF” où "VIOUUUUUUUM" en “Viouuum” tu vois ? »
Bien entendu, tu t’es fait une joie d’agrémenter ces onomatopées de geste tout aussi clair « Puisque tu parles de “restreindre” j’imagine du coup que tu n’as pas accès à ton plein potentiel magique et auquel cas il s’agît d’un limiteur, ça te paraît coller à la réalité ? »

TWO PRINCESS YEEEAH
PHARAOH LEAP CREATES


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